Les risques que la prothèse (implant) mammaire se rupture sont très minimes. Des mesures spéciales sont prises pour les femmes porteuses de prothèses mammaires. Il est donc très important de préciser à la technologue avant de commencer la mammographie que vous êtes porteuse de prothèses mammaires. Les technologues savent comment comprimer soigneusement les seins pour maximiser la mammographie sans rupture de l’implant. Cliquez ici pour consulter la page « Mammographie et prothèses mammaires »

La mammographie occasionne toujours un certain degré d’inconfort ou de douleur causée par la compression faite sur le sein. La douleur peut varier d’une femme à l’autre selon son degré de sensibilité. Cette compression est cependant nécessaire pour obtenir une bonne image et diminuer les radiations. Elle ne dure que 10 à 15 secondes. Si vos seins sont sensibles, il est important de le préciser à la technologue avant l’examen. (cliquez ici pour consulter la page « Comment se préparer à la mammographie »)

Les mammographies de dépistage se font dans des centres de dépistage désignés (CDD) (cliquez ici pour les coordonnées des centres) qui sont soumis à des normes rigoureuses de qualité. Le personnel des CDD a reçu une formation particulière dans le cadre du Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) afin d’offrir le meilleur service possible aux femmes. Si vous avez reçu votre lettre d’invitation à participer au PQDCS, vous trouverez également dans votre envoi un feuillet intitulé « Je choisis de participer au PQDCS. Et vous? » avec les coordonnées de tous les centres de dépistage désignés de la région.

Vous pouvez passer une mammographie dans un des centres de dépistage désignés (CDD) en prenant un rendez-vous. Cliquez ici pour consulter la liste des centres de la région.

Les microcalcifications sont des petits dépôts de calcium qui se font dans les canaux du sein. Elles ne sont pas palpables, ne sont visibles qu’à la mammographie et peuvent prendre différentes formes selon qu’elles accompagnent des lésions bénignes (sans risques, comme le fibroadénome) ou des lésions à risque ou malignes (cancéreuses). Le radiologiste peut demander des clichés supplémentaires pour mieux les caractériser. Si elles présentent une allure «bénigne», il n’y a pas de suivi particulier à faire et il n’y a pas lieu de vous inquiéter.  Si elles sont probablement bénignes, un suivi de la mammographie sera recommandé, habituellement à 6, 12 et 24 mois. Si leur aspect est incertain, le radiologiste peut demander une biopsie qui est un prélèvement des tissus contenant les microcalcifications. Ceux-ci seront analysés et c’est ce qui permettra d’établir un diagnostic précis sur le type de lésion : bénigne, à risque, cancer in situ ou cancer infiltrant.

C’est une anomalie subtile qui se caractérise par l’interruption de l’architecture normale du sein. Un examen complémentaire (clichés supplémentaires et/ou échographie) est alors demandé pour clarifier l’image. Dans certains cas, un prélèvement de tissu (biopsie) pourrait être demandé.

Il s’agit d’une image vue à la mammographie, mais qui n’est pas un cancer. Les fibroadénomes et les kystes sont les nodules bénins les plus fréquents. La dysplasie mammaire ou maladie fibrokystique du sein est une cause fréquente de seins granuleux ou de nodules dans les deux seins.

Si vous êtes de la région de la Capitale-Nationale, vous pouvez joindre le Centre de coordination des services régionaux (CCSR) au 418 682-7596 ou sans frais au 1 877 682-7596. La personne à l’accueil se fera un plaisir de répondre à vos questions. Si vous êtes d’une autre région du Québec, consultez la page du ministère de la Santé et des Services sociaux pour obtenir la liste des CCSR des autres régions du Québec.

Oui. Vous n’avez qu’à communiquer avec le Centre de coordination des services régionaux (CCSR) de la Capitale-Nationale au 418 682-7596 ou sans frais au 1 877 682-7596. Il nous fera plaisir de vérifier votre admissibilité au Programme et de vous envoyer à nouveau une lettre d’invitation à passer une mammographie. Si vous êtes d’une autre région du Québec, consultez la page du ministère de la Santé et des Services sociaux pour obtenir la liste des CCSR des autres régions du Québec. 

Comme seules les femmes de 50 à 74 ans sont admissibles au Programme, vous ne pouvez plus y participer. Vous devrez donc vous procurer une ordonnance (prescription) de votre médecin ou infirmière praticienne spécialisée (IPS) pour passer votre prochaine mammographie de dépistage. Depuis novembre 2011, il est recommandé de poursuivre le dépistage jusqu’à 74 ans. Les femmes de 75 ans et plus peuvent discuter avec leur médecin ou IPS de la pertinence de poursuivre le dépistage par mammographie.  

Oui, vous pouvez utiliser cette lettre. La lettre d’invitation est toujours valide jusqu’à l’âge de 74 ans, même si ça fait plusieurs années que vous l’avez reçue. Une ordonnance médicale de votre médecin ou de l’infirmière praticienne spécialisée (IPS) sera nécessaire seulement à compter de 75 ans pour obtenir une mammographie de dépistage.

Si vous êtes d’une autre région administrative que la région de la Capitale-Nationale, consultez la liste des centres de coordination des autres régions du Québec en cliquant ici.

Le centre de dépistage transmettra uniquement les informations relatives à la mammographie et aux examens additionnels, ceci permettant que vous receviez la lettre de résultat de votre mammographie de dépistage et que vous soyez réinvitée au Programme dans deux ans.

Il ne faut pas oublier que certains cancers sont présents sans qu’aucune douleur ne soit ressentie et sans aucun changement dans l’aspect du sein. La mammographie de dépistage est réalisée auprès des femmes qui n’ont pas de signes ou de symptômes. Elle permet de déceler de toutes petites lésions qui ne sont pas palpables. Si une femme ressent de la douleur ou constate un changement à ses seins, elle doit consulter un médecin ou une infirmière praticienne spécialisée (IPS) qui pourra lui remettre une ordonnance (prescription) pour une mammographie diagnostique ou pour d’autres examens si c’est nécessaire.

Comme tout examen, la mammographie de dépistage n’est pas efficace à 100%. Certains cancers peuvent échapper à la mammographie ou se développer entre deux examens. Il est très important d’être attentive à tout changement aux seins (écoulement, bosse, rougeur, changement de la peau ou du mamelon) et de consulter votre médecin ou IPS si vous observez des changements. Pour plus de détail à ce sujet, cliquez ici pour consulter la section « Être attentive à ses seins ».

Si vous avez fait mention de signes cliniques lors de votre mammographie de dépistage, votre médecin ou infirmière praticienne spécialisée (IPS) en sera avisé et devrait vous contacter pour un examen clinique. Vous pouvez le contacter si vous n’avez pas eu d’appel de sa part. Lors de son examen périodique, l’examen des seins peut être fait par le médecin ou l’infirmière praticienne spécialisée (IPS). La femme doit demeurer attentive à ses seins et si elle note un changement, consulter un médecin ou IPS et ce, même si sa dernière mammographie était normale.

Il s’agit d’une image mammographique réalisée avec une compression sur une zone précise du sein qui permet au radiologiste de distinguer si l’anomalie détectée à la mammographie de dépistage est réelle ou non. Des zones qui semblent anormales à la mammographie de dépistage apparaissent souvent comme normales lors de la compression.

L’échographie est une technique d’imagerie médicale qui utilise des ondes sonores plutôt que des radiations (rayons X) et ne cause aucune douleur. C’est une façon d’obtenir des images de l’intérieur du corps. Elle est fréquemment utilisée comme complément aux images obtenues par mammographie ou suite à la découverte d’une masse lors de l’examen des seins. Son utilisation permet de savoir s’il s’agit d’une masse liquide (kyste bénin) ou d’une masse solide qui pourrait nécessiter une investigation plus poussée.

L’échographie ne peut remplacer la mammographie. Malheureusement, l’échographie ne permet pas de visualiser autant de détails qu’une mammographie (comme les microcalcifications) et ne peut donc pas être utilisée comme outil de dépistage.

C’est un examen complémentaire diagnostique qui permet d’explorer une anomalie dépistée à la mammographie ou à l’examen clinique ou de surveiller les changements de certaines anomalies bénignes mieux vues à l’échographie qu’à la mammographie.

La thermographie utilise les rayons infrarouges pour détecter les variations de température à la surface du corps. Elle a déjà été utilisée pour le sein, mais n’est plus recommandée.

Cet examen n’est plus pratiqué, car ses résultats ne sont ni assez fiables, ni suffisamment précis. Les thermographes ne sont pas approuvés pour le dépistage du cancer du sein par Santé Canada. Ils ne remplacent pas l’examen périodique de surveillance et de dépistage du cancer du sein.

Seule la mammographie a été démontrée comme moyen de dépistage efficace pour réduire la mortalité par cancer du sein.

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est un examen réalisé par un appareil qui produit des ondes électromagnétiques (champ magnétique) grâce à un aimant très puissant. L’IRM peut occasionnellement compléter l’investigation d’une mammographie anormale.

La tomographie par émission de positrons, surnommée TEP ou encore PET Scan (en anglais), est un examen d’imagerie en médecine nucléaire qui emploie une forme de sucre radioactif pour créer des images des fonctions du corps et du métabolisme.

Cette technique permet d’évaluer de façon précise l’étendue d’un cancer dans d’autres organes que le lieu primaire du cancer.

La galactographie est un examen radiologique qui permet de visualiser les canaux galactophores du sein, par lesquels s’écoule le lait. La principale indication de la galactographie est un écoulement sanguin ou séreux unilatéral du mamelon. La galactographie ne vise pas à remplacer la mammographie pour diagnostiquer un cancer du sein.

La scintimammographie est un examen d’imagerie en médecine nucléaire qui peut être utilisé à l’occasion comme examen complémentaire lorsque les résultats des autres examens ne permettent pas de tirer de conclusion. On injecte d’abord un produit radioactif (Sestamibi de technicium 99m), puis plusieurs images des seins et des aisselles sont prises. Ce produit va se concentrer dans les cellules cancéreuses si elles sont présentes.

Outre l’inconfort relié à l’injection, il s’agit d’un examen sans douleur.

La scintimammographie ne peut remplacer la mammographie pour le dépistage. Aucune étude ne démontre son efficacité pour réduire la mortalité par cancer du sein dans ce contexte.